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Durant les récentes décennies, l'Afrique a émergé comme une des régions les plus ravagées par la guerre. Peu d'études ont cependant été menées pour mesurer les pertes humaines en Afrique avec des méthodes scientifiques. Cette étude a pour objet de proposer des estimations plausibles des pertes dues aux guerres civiles au Burundi, au Mozambique et en Ouganda et d'investiguer la possibilité de généraliser les conséquences démographiques des guerres couramment identifiés aux situations de ces pays. Les résultats de l'étude indiquent qu'entre 127 000 et 203 000 personnes ont péri durant la guerre…mehr

Produktbeschreibung
Durant les récentes décennies, l'Afrique a émergé comme une des régions les plus ravagées par la guerre. Peu d'études ont cependant été menées pour mesurer les pertes humaines en Afrique avec des méthodes scientifiques. Cette étude a pour objet de proposer des estimations plausibles des pertes dues aux guerres civiles au Burundi, au Mozambique et en Ouganda et d'investiguer la possibilité de généraliser les conséquences démographiques des guerres couramment identifiés aux situations de ces pays. Les résultats de l'étude indiquent qu'entre 127 000 et 203 000 personnes ont péri durant la guerre civile de 1972-1973 au Burundi. Selon les résultats, les pertes humaines de la guerre civile de 1980-1991 au Mozambique se situent entre 723000 et 1,2 millions. En Ouganda, les pertes des deux guerres civiles successives de 1971 à 1986 sont estimées entre 715 000 et 1,3 millions. Les résultats de l'étude ne confirment pas de manière définitive que les effets démographiques de guerre varient par âge et par sexe. Par exemple, les hommes appartenant aux âges mobilisables ne constituent pas nécessairement le groupe le plus touché par la guerre.
Autorenporträt
Caribert Irazi a fait ses études en France, aux Etats-Unis et au Canada. Il est titulaire d''un doctorat (PhD) en démographie, d''un doctorat (PhD) en sciences économiques, d''une maîtrise en administration des affaires (MBA) et d''un diplôme d''ingénieur statisticien. Il travaille actuellement pour le gouvernement fédéral américain.