«Un jour, dans un musée je fis un rapprochement entre une écriture « Touti ankha moun » et ma langue. J'exprimai mon insatisfaction sur la traduction du mot et fis l'objet de raillerie de l'assistance. Moins d'un mois qui suivit mon humiliation, je voyageai vers l'Allemagne et plus précisément du côté de Cologne. Je me rendis dans une université où l'on apprenait la civilisation noire et d'autres à travers le monde. Je fis la rencontre d'un grand docteur devant une faculté qui me surprit et m'aborda en disant « Tiyé linge niani », c'est-à-dire la viande est délicieuse. Ce fut un déclic pour moi. J'apprenais l'anthropologie et la langue des pharaons. Après l'avoir signifié que cette phrase est de ma langue, mon professeur le qualifiait directement de Soninké et me conseillait d'aller visiter leur département pour savoir plus. Ce déclic poussa ce jeune étudiant à aller chercher cette similitude de la langue des pharaons et sa langue maternelle. Ce fut une grande surprise pour lui en découvrant que lui-même Soninké est descendant des pharaons.»