Les orchidées de Madagascar sont menacées d'extinction par la déforestation, la collecte illicite pour la vente locale et l'exportation, la difficulté à régénérer. Elles sont tous classées dans l'annexe II de la CITES. D'autre part, les espèces forestières endémiques dans la région Centre-Est sont menacées par l'exploitation minière de Nickel de Cobalt. La culture in vitro, la mise en place d'une aire de conservation ex et in situ et la création du verger à graines des espèces issues de la culture in vitro, ont été utilisées pour leur régénération, multiplication, et conservation. Des procédés de conservation ex et in situ de 54 espèces d'orchidées, et 74 espèces forestières endémiques et menacées d'extinction sont d'ores et déjà disponibles. Les aspects importants et innovants de la finalité de ce travail sont sa contribution à la conservation à long terme des ces espèces floristiques ainsi qu'à la mise en place d'un modèle conceptuel dans la suite de tous les travaux de conservation de la biodiversité floristique malagasy. A l'issu de ce travail scientifique, il a été démontré l'importance de la biotechnologie végétale dans la conservation du patrimoine national de Madagascar.