Cette étude s'est d'abord préoccupée de repérer les problèmes et les difficultés qui empêchent la mise en oeuvre de l'expérience des langues nationales comme épreuves facultatives du baccalauréat au Bénin depuis 2008. Elle a ensuite analysé et commenté ces difficultés qui sont d'ordre politique, financier, humain, matériel et administratif. Elle a également relevé les discriminations que connaissent ces langues en matière de la répartition des masses horaires par rapport aux épreuves fondamentales. Elle a enfin proposé des mesures correctives aussi pratiques que pragmatiques et applicables pour améliorer d'une part le rendement interne de ces épreuves, et d'autre part, prouver l'importance que leur enseignement devrait avoir dans le développement.