Les conséquences négatives des réformes, qui se sont manifestées par des crises économiques permanentes et des institutions de gouvernance politique et juridique inefficaces, ont été prédéterminées par la nature et le mode de mise en oeuvre des réformes, qui ont été dictés par les intérêts économiques et politiques des réformateurs et de leurs manipulateurs étrangers. Les réformes ont provoqué une aliénation dans les sphères économiques et politico-juridiques de la société. Dans l'économie, il y a eu aliénation de la propriété du propriétaire, dans la politique, le peuple du gouvernement et le gouvernement du peuple, dans le droit des exécutants de la loi. Les réformes, telles qu'elles ont été mises en oeuvre, ont été une manifestation voilée, et dans certains cas démonstrative, du nihilisme juridique. En conséquence, la Russie a acquis une forme parasitaire de capitalisme oligarchique à la base, motivée par l'exportation de capitaux, tandis que la superstructure, avec l'existence formelle du multipartisme, était un système politique à parti unique basé sur l'autorité du chef. Avec une telle construction, l'importance du facteur aléatoire subjectif dans la vie publique augmente considérablement, ce qui accroît les risques de déstabilisation politique et d'effondrement de l'État.
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