L'identification et la quantification du carbone réfractaire (particules de charbons et carbone suie) piégé dans des réservoirs sédimentaires intertropicaux montrent que la dynamique des feux a été fortement contrainte par la variabilité du cycle hydrologique saisonnier et pluriannuel, et par l'action anthropique. Depuis plusieurs dizaines de milliers d'années, cette dernière est probablement déterminante vis-à-vis des quantités de carbone réfractaire émises dans l'environnement.