Dans le souci de préserver la santé publique, et avant la mise à la vente de la viande du poulet, un dispositif de contrôle est appliqué quotidiennement au niveau des structures d'abattage agréées, conformément à la réglementation algérienne en vigueur. Il s'avère cependant que cela ne réduirait point le risque de présence de résidus d'antibiotiques dans cette viande. A retenir qu'aucun texte réglementaire algérien n'existe actuellement instruisant clairement à procéder à la détection des résidus de médicaments dans les viandes, avant leur mise à la consommation humaine. La présence des résidus d'antibiotiques dans les denrées animales et d'origine animale, comme la viande du poulet de chair, engendre des dangers toxicologiques et microbiologiques. Des nouvelles techniques pour le dépistage des résidus de médicaments ont été développées, telles que Premi®Test. En se basant sur ce test, nous avons mené en Avril 2016 une étude sur le terrain afin de déterminer la prévalence des résidus d'antibiotiques dans 100 échantillons de viande de poulet destinée à la consommation humaine, au niveau de la Wilaya de Bejaia, Algérie. Une prévalence de 3% a été mise en évidence.