Un ensemble de nouvelles villageoises où sont croqués les paysans de son plateau avec une précision qui n'a d'égal que le talent de la mise en scène. Toute la vie franccomtoise, dans ses aspects les plus divers et les plus cocasses, est évoquée humoristiquement. Les personnages sont vrais, ni enjolivés, ni enlaidis, à peine transposés. Dans quelques nouvelles, nous retrouvons les héros de «La Guerre des boutons», Camus, Lebrac, Grangibus et autres. Pemières lignes de la préface des rustiques par Lucien Descaves : Quand Louis Pergaud arrivait chez moi, le dimanche, j¿avais l¿impression que l¿on ouvrait une fenêtre¿ L¿air entrait avec lui, un air salubre et vif qui sentait la terre et les feuilles, l¿herbe mouillée et les sapins. Il avait beau être vêtu comme vous et moi, il m¿apparaissait en costume de chasse, et son chien Miraut l¿attendait en bas. Il apportait son pays, la Franche-Comté, à la semelle de ses gros souliers. Il avait le parler rude, le regard franc, la poignée de main cordiale. Il détestait le mensonge, les détours et les manigances. Il appelait par leur nom les gens et les choses. Il savait haïr¿ ; mais comme il aimait !
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