La réalité de la mort, dans notre pays, a des effets pervers sur l'assomption pratique des renoncements et des engagements que supposent les promesses baptismales qui vont avec la confession du credo. Ce poids lourd que la sémantique locale de la mort exerce sur les baptisés à des origines. Il n'est pas uniquement le fait de la culture. Les coutumes sociales ambiantes, bien sauvegardées par l'hégémonie de la mondialisation, y sont d'un fort appui. Et la pesanteur de la réduction anthropologique du vecu de la foi qui s'en suit en est densifiée. Elle accentue l'exigence du renfort à apporter à la résistance apte à annuler toute possible chute de nos frères et soeurs en Jésus-Christ dans la routine du communément admis. Car l'absolu de celui-ci est nuisible à l'authenticité chrétienne face à la mort. Des exemples tirés des habitudes, tacitement validées par la conscience sociale de nos villes et villages, nous prouvent, au regard des dérives qui s'y manifestent, qu'il est urgent de se pencher sur la sémantique de la mort. Voilà pourquoi il faut dire, avec courage, l'intelligence de son épithète chrétien. Notre réflexion sert donc cette cause là.