Nous sommes actuellement confrontés à un système international régi par les sociétés transnationales, où les règles relatives aux investissements étrangers jouent un rôle déterminant en fonction du régime international en vigueur. Les États-Unis, par leur puissance hégémonique, ont été le principal architecte dans la construction de ce régime qui favorise les grandes entreprises au détriment des pays en développement, ce qu'ils ont réalisé principalement grâce à leur formule innovante de commerce-investissement.Avec la signature de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) en 1994, une nouvelle génération d'accords de libre-échange a été inaugurée, où les règles d'investissement sont combinées aux règles commerciales, créant ainsi la formule parfaite pour établir des règles pour l'investissement étranger en accord avec les intérêts des pays qui possèdent le capital. Depuis lors, de multiples accords ont été signés qui suivent le même modèle et favorisent l'émergence d'un régime de promotion et de protection des investissements étrangers au niveau mondial.