A l'aube des années quatre-vingts, l'économie mondiale a connu le passage de la société et de l'économie matérielles à une société et une économie immatérielles ou le capitalisme cognitif, en débordant l'aspect économique société de la connaissance, désignent ce qui serait une nouvelle phase de l'histoire économique dans laquelle, selon certains économistes, nous sommes entrés depuis la fin du siècle dernier (années 1990). Le développement de la nouvelle économie dépend plus des connaissances et de la créativité de l'homme que des ressources naturelles. Ceci explique la nouvelle tendance l'économie mondiale qui se trouve en pleine mouvance, une mutation d'une économie de production à une économie d'information, de savoir et de connaissances. Pourtant, la relation entre connaissance et croissance s'avère complexe.Le paradoxe de la productivité, mis en évidence par le prix Nobel d'économie Robert Solow, en constitue un bon exemple ; il montre que la relation entre connaissance et croissance n'est pas immédiate car l'utilisation efficace des technologies de l'information et de la communication (TIC).