Les altérations moléculaires les plus fréquemment associées aux GIST sont les mutations des gènes KIT et PDGFRA. De nombreuses autres anomalies génétiques ont été décrites, telles que l'amplification du C-MYC, MDM2, EGFR1 et CCND1. L'objectif de cette étude était d'analyser par méthode immunohistochimique la valeur pronostique de la surexpression du C-MYC et de l'EGFR dans les GIST. Nous avons colligé rétrospectivement 25 cas de GIST diagnostiqués dans notre service sur une période de 15 ans (2008-2023). L'expression de l'EGFR et du C-MYC a été réalisé par méthode immunohistochimique. L'immunomarquage du C-MYC a été catégorisée en niveaux d'expression faible et élevé avec un seuil de 25 %. L'intensité de l'immunomarquage et le pourcentage de cellules positives à l'EGFR ont été évalués et regroupés selon les paramètres du score Allred. Seuls les cas avec un score EGFR TS>4 ont été considérés comme surexprimés. Nous avons inclus 25 cas. L'âge moyen des patients était de 60 ans avec un ratio hommes-femmes de 1,5. L'expression du C-MYC a été observée dans 60 % des cas, avec des niveaux élevés dans 33 % des cas.