L'étude porte sur le statut des communautés locales victimes des évictions forcées par les vastes projets de développement, notamment les projets miniers. Elle considère que ces personnes, lorsqu'elles sont abandonnées par l'Etat à qui incombe en premier l'obligation de les protéger, ne reçoivent presque aucun soutien, ni aucune facilitation de la part de la communauté internationale, particulièrement les organisations des Nations unies et leurs agences, alors qu'au regard du droit international elles ont le même statut des personnes déplacées à l'intérieur de leur pays que les personnes déplacées en raison de conflits ou de catastrophes naturelles. Cette étude souligne le fait que tous les instruments sont là pour que cette catégorie de personnes bénéficie de l'appui international lorsque l'Etat n'a pas pu réaliser son obligation de protéger conformément aux principes directeurs des Nations Unies sur les affaires et les droits de l'homme et les Principes Directeurs relatifs aux personnes déplacées à l'intérieur de leur propres pays.