Andere Kunden interessierten sich auch für
![L¿anthologie d¿écrivain comme histoire littéraire]( "L¿anthologie d¿écrivain comme histoire littéraire")
L¿anthologie d¿écrivain comme histoire littéraire96,85 €![Silences et dédicaces dans les vers d¿Henri Meschonnic. Atelier de lecture-traduction]( "Silences et dédicaces dans les vers d¿Henri Meschonnic. Atelier de lecture-traduction")
Silences et dédicaces dans les vers d¿Henri Meschonnic. Atelier de lecture-traduction77,95 €![L¿Emergence]( "L¿Emergence")
L¿Emergence84,25 €![Les Fruits de la passion]( "Les Fruits de la passion")
Les Fruits de la passion91,80 €![L¿ode, en cas de toute liberté poétique]( "L¿ode, en cas de toute liberté poétique")
L¿ode, en cas de toute liberté poétique93,95 €![« En Espagne » d'Henri de Régnier]( "« En Espagne » d'Henri de Régnier")
« En Espagne » d'Henri de Régnier61,60 €![Quand les écrivains font leur musée ...]( "Quand les écrivains font leur musée ...")
Quand les écrivains font leur musée ...59,10 €
La correspondance qu'échangèrent Jean Paulhan et Paul Claudel commence significativement à la mort de Jacques Rivière en 1925, au moment où Jean Paulhan succède à ce dernier à la direction de la N.R.F. La polémique autour des dernières années de la vie de Jacques Rivière occupe d'ailleurs une place importante dans les premiers propos des épistoliers. Cette correspondance est aussi traversée de tensions cycliques qui lui donnent tout son sel: Claudel bascule dans une franche hostilité à l'égard de la N.R.F. quand sa ligne éditoriale ne lui convient plus, et il le fait savoir vertement; Paulhan s'efforce avec diplomatie de ramener vers sa revue le prestigieux dramaturge, tout en tentant de préserver l'ouverture d'esprit et l'apolitisme de la N.R.F. Ces lettres reflètent aussi le bouillonnement intellectuel de l'entre-deux-guerres et de l'après-guerre; l'histoire de la N.R.F. s'y retrace en filigrane; on y voit émerger un pan nouveau de l'écriture claudélienne, celui de l'oeuvre exégétique.
L'apparat critique proposé par Catherine Mayaux souligne l'extraordinaire créativité du Claudel de la maturité, met en lumière l'importance des liens, parfois orageux, du poète avec la N.R.F. et son Directeur - figure étroitement liée à la sienne -, et insiste, plus largement, sur ses relations avec les milieux littéraires et diplomatiques de son époque.
L'apparat critique proposé par Catherine Mayaux souligne l'extraordinaire créativité du Claudel de la maturité, met en lumière l'importance des liens, parfois orageux, du poète avec la N.R.F. et son Directeur - figure étroitement liée à la sienne -, et insiste, plus largement, sur ses relations avec les milieux littéraires et diplomatiques de son époque.