Depuis les événements d'un certain mardi « noir », le 11 septembre 2001, l'on a beaucoup parlé du phénomène du terrorisme et de ses différentes expressions explicatives: vengeance, plaie mal soignée ou mal subi qui menacent la paix et la sécurité internationales. Dès lors, le continent africain devient jour après jour le théâtre de conflits et de violences multiformes. Cette nouvelle donne appelle l'Eglise à repenser son apport dans un continent menacé et menaçant. Toutefois, toute contribution devrait partir d'un questionnement sur les causes, les conséquences et les orientations pratiques relatives à la situation en question. Quelles sont les causes de cette situation toujours tendue ? Qu'est-ce qui fait que les mécanismes mis en place pour la stabilité donnent l'impulsion au terrorisme et à la vengeance au lieu de les arrêter ? Le terrorisme doit-il être affronté uniquement avec des mesures répressives sans la compréhension de ses causes plus profondes ? Quelle est la part de responsabilité des religions dans ce combat si complexe ? Que peut apporter l'Eglise pour réconcilier les individus, les communautés et les nations ?