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Le 21 mai 2001 fut publiée au Journal officiel la loi reconnaissant la traite négrière et l'esclavage comme ' crimes contre l'humanité '.Françoise Vergès revient sur l'extraordinaire capacité de l'esclavage à s'adapter aux nouvelles technologies comme au progrès social et juridique. Hier, la prédation signifiait razzias, guerres, kidnapping; aujourd'hui, guerres et enlèvements perdurent comme sources d'asservissement, auxquelles il convient d'ajouter la fabrication par la violence économique de vies vulnérables et fragiles.Il est temps d'étudier les politiques et les économies de prédation non…mehr

Produktbeschreibung
Le 21 mai 2001 fut publiée au Journal officiel la loi reconnaissant la traite négrière et l'esclavage comme ' crimes contre l'humanité '.Françoise Vergès revient sur l'extraordinaire capacité de l'esclavage à s'adapter aux nouvelles technologies comme au progrès social et juridique. Hier, la prédation signifiait razzias, guerres, kidnapping; aujourd'hui, guerres et enlèvements perdurent comme sources d'asservissement, auxquelles il convient d'ajouter la fabrication par la violence économique de vies vulnérables et fragiles.Il est temps d'étudier les politiques et les économies de prédation non comme des traces de l'arriération, mais comme des formes régulièrement réinventées, tout à fait compatibles avec l'existence de discours humanitaires et une économie du profit.
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Autorenporträt
Françoise Vergès est titulaire de la Chaire ' Global South(s) ' au Collège d'études mondiales, Fondation Maison des Sciences de l'Homme, Paris. Elle est notamment l'auteure d'Entretiens avec Aimé Césaire, Nègre je suis, nègre je resterai (2005), de La Mémoire enchaînée (2006), et de L'Homme prédateur (2011).