Au Maroc, la maladie hydatique pose un véritable problème de santé publique. Elle peut toucher n'importe quel organe, mais la localisation pelvienne et primitive qui plus est, reste exceptionnelle, et ne représente que 0.2 à 2 % de l'ensemble des localisations viscérales et 8% des masses pelviennes chez la femme. Les objectifs de notre étude seront d'analyser les aspects épidémiologiques du kyste hydatique, d'expliquer l'étiopathogénie de sa localisation pelvienne, d'étudier les manifestations cliniques, biologiques et radiologiques dans le diagnostic positif, et de mettre le point sur les modalités du traitement chirurgical et la place du traitement médical.Nous verrons alors que l'hydatidose pelvienne primitive de la femme reste une localisation rare voire exceptionnelle malgré l'endémicité de notre pays. Son diagnostic est orienté par l'origine rurale des malades et la notion de contage hydatique, associés à un syndrome de compression pelvien, et confirmé par la radiologie pour certains cas, et en per- opératoire pour d'autres. Le traitement est essentiellement chirurgical, mais la prévention demeure le meilleur traitement et à fortiori dans une zone d'endémie comme le Maroc.