Le Burkina Faso expérimente depuis la fin des années 1990 une politique de libéralisation du marché céréalier pour apporter une réponse aux crises alimentaires récurrentes et pour renforcer la sécurité alimentaire des ménages les plus vulnérables. L'originalité de cet ouvrage réside dans l'approche économique à savoir la théorie de l'économie néo-institutionelle et précisément l'économie des couts de transaction qui est utilisée pour évaluer les effets de cette politique de libéralisation sur l'organisation et la performance économique du fonctionnement du marché céréalier.A cette fin, les questions relatives à l'organisation et à la structure du marché céréalier, à l'asymétrie d'information et aux couts de transactions sont analysées. Cet ouvrage est destiné aux étudiants de master en économie agricole et au public qui s'intéresse à la problématique de la sécurité alimentaire dans les pays africains.