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En tant que métisse d'un père Noir et d'une mère Blanche, j'ai grandi dans un environnement modeste et populaire. J'ai pourtant eu dans mon inconscient beaucoup de préjugés et d'idées reçues sur les personnes Noires, et cela bien malgré moi ! Je m'étonnai par exemple qu'un homme Noir, aperçu lors du journal télévisé, soit avocat : Comment a t-il fait pour en arriver-là ? Est-il vraiment compétent ? Mes questionnements n'avaient absolument rien de logique. Pour quelles raisons m'étonnais-je systématiquement de voir un homme ou une femme Noir(e) à un niveau de compétences aussi élevé ? Pourquoi…mehr

Produktbeschreibung
En tant que métisse d'un père Noir et d'une mère Blanche, j'ai grandi dans un environnement modeste et populaire. J'ai pourtant eu dans mon inconscient beaucoup de préjugés et d'idées reçues sur les personnes Noires, et cela bien malgré moi ! Je m'étonnai par exemple qu'un homme Noir, aperçu lors du journal télévisé, soit avocat : Comment a t-il fait pour en arriver-là ? Est-il vraiment compétent ? Mes questionnements n'avaient absolument rien de logique. Pour quelles raisons m'étonnais-je systématiquement de voir un homme ou une femme Noir(e) à un niveau de compétences aussi élevé ? Pourquoi à mes yeux cela me semblait-il si extraordinaire ? Alors étudiante en Communication Média, j'ai souhaité comprendre d'où me venait ce raisonnement honteusement étrange. Il est dit que la publicité d'un pays est le reflet de la société qui la crée. J'ai donc décidé d'étudier l'image de l'Homme Noir à travers les siècles afin de comprendre quel regard la société française, dans laquelle j'ai grandi, porte sur ses citoyens Noirs. Cette analyse s'appuie sur les contextes historiques, religieux, et scientifiques, ainsi que sur des témoignages de professionnels de la publicité et des médias.
Autorenporträt
Mélissandre Monatus, née à Paris, est diplômée en Communication Média. Très jeune, elle est sensibilisée par les questions identitaires soulevées par ses origines, sa gémellité, son patronyme (délivré en 1849 à son aïeul esclave) ou encore son métissage. Elle s'interroge alors sur l'impact de la couleur de peau dans notre inconscient collectif.