Les femmes jouent un rôle majeur dans la transformation des aliments, la culture des plantes, la production alimentaire et la reproduction. Dans le tiers monde, les jeunes femmes passent près des trois quarts de leur vie en état de grossesse et d'allaitement presque continus. Elles consacrent également de longues heures à la production alimentaire familiale, aux soins aux enfants et à la gestion du ménage, et travaillent souvent plus longtemps que les hommes. Il est regrettable que le monde n'accorde pas suffisamment d'attention à leur santé, ainsi qu'à leur bien-être économique et social. Elles souffrent généralement d'un état de santé plutôt médiocre qui se caractérise par une espérance de vie plus courte, une incidence élevée de la mortalité maternelle, une faible prise de poids pendant la grossesse, un faible poids à la naissance, une mauvaise stature, une ménarche tardive, une faible productivité et des troubles dus à des carences en micronutriments tels que l'anémie. Il est donc nécessaire d'encourager et d'éduquer la population à diverses méthodes de transformation des aliments indigènes afin de garantir la sécurité nutritionnelle des femmes en âge de procréer au niveau des ménages et de réduire les divers risques sanitaires liés aux carences en micronutriments.