Dès les années 60, les primatologues suggèrent que les interactions entre les individus imposent d avoir des compétences intellectuelles spécifiques pour traiter les informations et se comporter de manière adaptée à la fois à la situation et aux congénères. Les chercheurs mettent en évidence que les grands singes ont un gros cerveau par rapport à la taille de leurs corps. L hypothèse proposée est alors la suivante : la gestion des relations sociales demande des capacités particulières qui pourraient expliquer la taille du cerveau. Un cerveau plus gros -des capacités de réflexion supérieures- permettrait de pouvoir manipuler des congénères, de les tromper mais aussi de coopérer. Les psittacidés (perroquets et perruches) ont également un gros cerveau par rapport à la taille de leur corps. Les travaux menés au cours de ma thèse avaient pour objectifs de mettre en évidence le comportement de ces oiseaux dans des situations sociales complexes. Les curieux, amateurs ou professionnels, pourront découvrir au fil des pages combien l'expression 'avoir une cervelle d'oiseau est loin d'être adaptée. Les compétences de ces oiseaux sont incroyables et les études à menées quasi infinies!