Quand on observe la société ivoirienne, on y trouve deux classes avec des idéologies différentes : une classe traditionnelle et une classe moderne. Cette répartition a créé une opposition de concepts dans la pratique du bénévolat islamique. Les traditionalistes n'accordent pas d'importance particulière au bouleversement causé par le modernisme et son impact sur l'évolution des institutions et des sociétés islamiques.Par contre, on trouve une autre catégorie qui est idéologiquement opposée à la classe traditionnelle. Cette dernière représente les élites réformistes en majorité des jeunes qui prennent compte du changement réel du terrain et sa rénovation. Ces jeunes visent aussi une transformation de la classe des traditionalistes en une classe moderne à partir de la deuxième moitié du XXè siècle. Cela par le biais des organisations islamiques à caractère social, conformément au régime des associations.Ces associations modernes ont pour but, l'encadrement et la sensibilisation de la société afin qu'elle s'imprègne des concepts culturels de la civilisation islamique.