En Belgique francophone, les décennies d'après-guerre voient plusieurs groupes d'écrivains relayer le débat sur le " devoir d'engagement " qui traverse les milieux intellectuels en France. Quels sont les choix défendus par les écrivains belges ? Et qu'est-ce qui explique le silence qui, dans l'historiographie littéraire actuelle, entoure ces auteurs et ces oeuvres ?
Deux figures d'écrivains se détachent : Charles Paron et David Scheinert qui, dans l'immédiat après-guerre, franchissent la porte des maisons d'édition parisiennes. C'est cependant à partir du champ littéraire belge, dans la revue politico-culturelle Les Aubes (1953-1957), que les deux auteurs formulent un projet littéraire progressiste où se confondent ouverture internationale et souci des traditions culturelles nationales. L'auteure analyse, en plus de ce projet, le parcours littéraire des deux auteurs et propose une réévaluation de quelques oeuvres marquantes.
Cet ouvrage, nourri de l'apport des modèles sociologiques à l'histoire littéraire, cherche donc à démêler les enjeux des conceptions littéraires rivales qui opposent écrivains communistes, socialistes et compagnons de route. De ces affrontements, on verra se dessiner des convergences et des divergences, des alliances et des ruptures ; mais aussi, au sein du champ littéraire belge, une véritable composante " progressiste " qui n'avait jamais été étudiée en tant que telle.
Deux figures d'écrivains se détachent : Charles Paron et David Scheinert qui, dans l'immédiat après-guerre, franchissent la porte des maisons d'édition parisiennes. C'est cependant à partir du champ littéraire belge, dans la revue politico-culturelle Les Aubes (1953-1957), que les deux auteurs formulent un projet littéraire progressiste où se confondent ouverture internationale et souci des traditions culturelles nationales. L'auteure analyse, en plus de ce projet, le parcours littéraire des deux auteurs et propose une réévaluation de quelques oeuvres marquantes.
Cet ouvrage, nourri de l'apport des modèles sociologiques à l'histoire littéraire, cherche donc à démêler les enjeux des conceptions littéraires rivales qui opposent écrivains communistes, socialistes et compagnons de route. De ces affrontements, on verra se dessiner des convergences et des divergences, des alliances et des ruptures ; mais aussi, au sein du champ littéraire belge, une véritable composante " progressiste " qui n'avait jamais été étudiée en tant que telle.