Cet ouvrage analyse la problématique identitaire associée à la littérature canadienne d'expression française (« littérature québécoise »). Il étudie cette question à travers deux oeuvres, la première écrite par un écrivain dit de « souche », et la seconde, créée par un auteur arabe « migrant », émigré au Québec. Il cherche à démontrer en quoi le contexte d'écriture particulier du Québec favorise l'exploration de cet enjeu, en mettant en évidence un statut qui rappelle celui de l'exilé. L'analyse de la recherche identitaire à travers deux oeuvres représentant des parcours différents permet non seulement de conférer au territoire québécois un statut favorable à la mise en relief d'une quête identitaire, mais aussi de démontrer comment la nouvelle littérature québécoise, immigrante, a contribué à réaffirmer ce questionnement de n'être plus "ni d'ici, ni d'ailleurs".