Dans cet ouvrage, l'auteur Pierre Stéphane DOUI postule que la folie est une esthétique. Les auteurs étudiés utilisent symboliquement la folie pour critiquer le monde dans lequel ils vivent, sans indexer nommément autrui. Quand l'illusion d'un bien être social est perdue il ne reste que des mots. Mais puisque les mots aussi sont confisqués, il faut trouver un autre moyen pour exprimer ses fantasmes. C'est alors que l'on feint la folie pour lever la tête de l'ornière.