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Cet ouvrage présente les résultats d'une recherche menée entre 2007 et 2008 auprès de casseurs de noix de coco babassu dans la région Araguaia-Tocantins, qui visait à comprendre les stratégies, les pratiques et les représentations de ces travailleurs ruraux en ce qui concerne la protection de leurs savoirs traditionnels. Le texte se fonde sur la nécessité d'approfondir les débats théoriques sur les impacts du rapprochement entre le système mondial capitaliste et le système mondial des populations traditionnelles, en réalisant les nuances de cette relation interculturelle qui suggèrent une voie…mehr

Produktbeschreibung
Cet ouvrage présente les résultats d'une recherche menée entre 2007 et 2008 auprès de casseurs de noix de coco babassu dans la région Araguaia-Tocantins, qui visait à comprendre les stratégies, les pratiques et les représentations de ces travailleurs ruraux en ce qui concerne la protection de leurs savoirs traditionnels. Le texte se fonde sur la nécessité d'approfondir les débats théoriques sur les impacts du rapprochement entre le système mondial capitaliste et le système mondial des populations traditionnelles, en réalisant les nuances de cette relation interculturelle qui suggèrent une voie au-delà de la dichotomie protection/déculturation. Cette opposition a caractérisé les discussions sur le thème de la protection des savoirs traditionnels, les débats tombant dans l'affirmation naïve, ou peut-être intéressée, de la fécondité de la relation entre la logique du capitalisme et les cultures traditionnelles, ou dans la négation pure et simple de la relation positive entre le capitalisme et les populations autochtones. Elle montre que ces positions intellectuelles admettent une fausse dualité qui ne prend pas toujours en compte les particularités de la vie économique des peuples et communautés traditionnels.
Autorenporträt
L'auteure est titulaire d'un post-doctorat du département de psychologie sociale et du travail de l'université de São Paulo (2018), d'un doctorat en sciences sociales, dans le domaine de l'anthropologie (2012), et d'un master en droit, avec une spécialisation en droits de l'homme (2008), de l'université fédérale de Pará. Elle est actuellement chargée de cours à l'Université fédérale du Pará occidental (UFOPA).