Le syndrome néphrotique idiopathique est une néphropathie glomérulaire définie par une protéinurie abondante associée à une hypoalbuminémie, sans lésions inflammatoires rénales ni dépôts de complexes immuns circulants.En effet plusieurs arguments cliniques et thérapeutiques font du SNI une maladie immunitaire dont le rein est la cible fonctionnelle exclusive. L'utilisation progressive des immunosuppresseurs cytotoxiques comme les moutardes azotées, des inhibiteurs de l'activation lymphocytaire comme les antagonistes de la calcineurine, des inhibiteurs de la prolifération lymphocytaire comme l'acide mycophénolique dans la stratégie de prévention des rechutes chez les malades corticodépendants a encore contribué à étayer l'existence d'une dysimmunité.