La réduction importante de l'aide internationale au développement et le processus de mondialisation ont fait en sorte que les investissements étrangers directs (IED)sont considérés de nos jours comme une source importante de capital et de croissance économique dans les pays les plus pauvres ou en transition. Les IED sont réputés stimuler la concurrence, l'innovation, l'épargne, la création d'emplois et le développement des ressources humaines dans ce type de pays d'accueil. Les institutions internationales encouragent la promotion des IED dans de tels pays et incitent leur gouvernement à oeuvrer à la promotion active de leur pays en tant que localité attrayante pour les accueillir. Il existe aussi un consensus au sein des institutions financières internationales selon lequel les investisseurs étrangers sont attirés par les pays dont le système juridique est stable et prévisible et dont l'activité économique est réglemenée d'après le modèle d'une économie de marché. Si les réformes juridiques sont incontestablement importantes pour attirer les IED, notre étude cherche à vérifier quel est le véritable impact du droit interne et des institutions démocratiques propres à l'État de droit.