Bien (associé à bon ) a des sens variés. Mais on montre ici que nombre d'entre eux sont des manifestations en discours d'un sens de langue unique et universel: l'idée qu'un objet satisfait aux exigences d'un sujet en la matière et donc l'emporte en valeur sur d'autres objets de cette sorte, d'autres réalisations du même concept. Ce sens de langue explique la syntaxe d'un mot ainsi lié au jugement de valeur: il ne porte que sur les mots renvoyant à une réalisation opposable à d'autres d'un concept; expression subjective, il ne contribue pas à la désignation.
L'analyse progresse à travers une confrontation avec les mots comme rouge, grand et formidable . Elle indique aussi en creux que, la langue étant, dans une socio-histoire particulière, une production historique de soi par soi comme système dont les éléments sont en conséquence souvent pluralisés, dotés de synonymes rivaux et de parents de même forme, le sens de langue étudié, quoique universel, a une expression spécifique, soit justement bien associé à bon et à d'autres mots et dissocié d'autres sens de langue de bien et bon .
L'analyse progresse à travers une confrontation avec les mots comme rouge, grand et formidable . Elle indique aussi en creux que, la langue étant, dans une socio-histoire particulière, une production historique de soi par soi comme système dont les éléments sont en conséquence souvent pluralisés, dotés de synonymes rivaux et de parents de même forme, le sens de langue étudié, quoique universel, a une expression spécifique, soit justement bien associé à bon et à d'autres mots et dissocié d'autres sens de langue de bien et bon .
"...on ne saurait trop recommander la lecture de cet ouvrage. Le linguiste y trouvera essentiellement, en plus d'une analyse serrée de la notion de satisfaisance, une contribution originale à la sous-classification sémantique et, partant, syntaxique, de la grande classe de ce qu'on appelle traditionnellement les adjectifs qualificatifs." (David Gaatone, Journal of French Language Studies)