L'étude de la mobilité sociale se décompose traditionnellement en deux parties en sociologie : une première partie s'intéresse aux inégalités des chances devant la formation ; une seconde partie s'intéresse aux inégalités des chances sur le marché du travail.Le but de ce travail est de proposer un modèle mathématique des processus sous-tendant l'inégalité des chances scolaires et sociales. La modélisation mathématique sera l'occasion d'une part de tenter une articulation entre une approche "théorique " et " empirique " de la mobilité sociale et d'autre part de tester l'efficacité de différents moyens pour lutter contre l'inégalité des chances.