Les pays du continent africain à l'instar de l'Italie de la Renaissance manquent d'autonomie. Cette absence de souveraineté des pays du continent est entretenue par l'inconséquence des gouvernants, qui n'hésitent pas livrer leurs pays en pâture à l'impérialisme politique, économique et militaire des puissances étrangères. Dans cette Afrique actuelle, nous assistons à une forme de néocolonialisme, car nos nations sont constamment confrontées à l'ingérence de puissances étrangères dans nos affaires intérieures. Alors, pour avoir conspiré contre l'envahissement de son pays, et son rêve d'une société Italienne unie dans laquelle tous les citoyens prendraient part à la réalisation du progrès national, les États africains peuvent trouver en Machiavel un allié. L'attirail de la conception machiavélienne de la souveraineté de l'État étant régit par la nécessité de défendre l'autonomie de la patrie par tous les moyens peut être une propédeutique à l'acquisition de l'indépendance politique, économique et militaire de nos pays. Selon lui, la souveraineté de l'État représente la clé de voûte de tout progrès.