Le chemin de la connaissance passe par l'acceptation des postulats d'objectivité, d'ontologie de la réalité et de déterminisme du monde social qui implique que l'on doive chercher à découvrir la réalité extérieure et les mécanismes qui la conditionnent. Le processus de création de connaissance passe par la compréhension du sens que les acteurs donnent à la réalité. Il ne s'agit plus d'expliquer cette réalité mais de la comprendre au travers des interprétations qu'en font les acteurs. Il développe ainsi une démarche qui doit prendre en compte les intentions, motivations, attentes, raisons, croyances des acteurs, qui porte moins sur les faits que sur les pratiques. Pour plus, le chemin de la connaissance permet de distinguer clairement les connaissances scientifiques de celles qui ne le sont pas. Pour cela, on peut distinguer trois critères : la vérifiabilité, la confirmabilité et la réfutabilité. La vérifiabilité part du principe selon lequel une proposition est soit analytique, soit synthétique, soit vraie en vertu de la définition de ses propres termes, soit vraie, si c'est bien le cas, en vertu d'une expérience pratique.