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La conquête de vastes empires coloniaux par les puissances européennes, suivie par des mouvements migratoires d'ampleur variable selon les territoires et les époques, a donné naissance à de nouvelles sociétés. Les principaux groupes humains, indigènes, sous différentes appellations, colons d'origine européenne et leurs descendants, et parfois esclaves arrachés au continent africain, se sont mélangés parfois rapidement et avec une forte intensité, parfois plus tardivement ou marginalement. Les unions, officialisées par des mariages ou restées consensuelles, provoqué l'apparition de nouvelles…mehr

Produktbeschreibung
La conquête de vastes empires coloniaux par les puissances européennes, suivie par des mouvements migratoires d'ampleur variable selon les territoires et les époques, a donné naissance à de nouvelles sociétés. Les principaux groupes humains, indigènes, sous différentes appellations, colons d'origine européenne et leurs descendants, et parfois esclaves arrachés au continent africain, se sont mélangés parfois rapidement et avec une forte intensité, parfois plus tardivement ou marginalement. Les unions, officialisées par des mariages ou restées consensuelles, provoqué l'apparition de nouvelles générations métisses et ainsi qu'un phénomène de créolisation. L'effectif de chacun de ces groupes humains, et l'existence éventuelle de barrières entre eux, ont produit des degrés de métissage très divers que les administrateurs des sociétés coloniales ont tenté de classifier. Les seize textes réunis dans cet ouvrage abordent la manière dont les populations se sont mélangées, ainsi que la position des métis dans les nouvelles sociétés. Ces questions sont abordées dans une perspective de long terme, du XVI e au XX e siècle, et à propos de nombreux territoires, du Canada à la Bolivie, des Antilles à Madagascar, de l'Algérie à l'Angola.
The conquest of large colonial empires by European powers, followed by migratory flows, more or less important depending on places and periods, gave birth to new societies. The most important human groups, indigenous, European born settlers and their descendants, and sometimes slaves snatched from the African continent, mixed, more or less early, more or less intensely. Unions, legally registered or not, and misgeneration lead to the appearance of mixed-blood generations and to a process of creolisation. The numerical strength of these human groups, and the existence of barriers between them, produced various degrees of misgeneration that the authorities of the colonial societies tried to identify and to classify. The sixteen texts gathered in this book study the way that these populations got mixed, and the place of mixed-blood people in the new societies. These issues are tackled in a long-term perspective, about various territories, from Canada to Bolivia, from the French West Indies to Madagascar, from Algeria to Angola.
Autorenporträt
Guy Brunet est vice-président de la Société de Démographie Historique (Paris) et professeur à l¿Université Lyon 2 où il enseigne l¿histoire de la famille, l¿histoire des migrations et des sociétés coloniales, et la démographie. Ses recherches actuelles portent notamment sur la société et les populations européennes sur le territoire algérien au XIXe siècle ainsi que sur la construction des identités en contexte colonial. Guy Brunet is vice-president of Société de Démographie Historique (Paris) and professor at the University Lyon 2, where he teaches history of the family, history of migrations and of colonial societies, and demography. His most recent researches concern the European populations and the colonial society in Algeria during the XIXth century.