11,99 €
inkl. MwSt.

Versandfertig in über 4 Wochen
  • Broschiertes Buch

On oublie souvent qu'une grande partie des soldats français durant la grande guerre n'avaient pas le français comme langue maternelle mais s'exprimaient quotidiennement dans une langue régionale. Louis Bonfils, officier du XVIème corps est de ceux-là : et quelle langue ! l'occitan languedocien d'un félibre énergique, engagé et "grande gueule" : Soui counougut couma l'ouficiè lou mai emmerdant de touta la divisioun. Doublement patriote pour la France et pour la langue d'oc, Bonfils prend à partie son supérieur qui insultait les soldats du midi. Bonfils exhorte ses "pays" à la fierté et au…mehr

Produktbeschreibung
On oublie souvent qu'une grande partie des soldats français durant la grande guerre n'avaient pas le français comme langue maternelle mais s'exprimaient quotidiennement dans une langue régionale. Louis Bonfils, officier du XVIème corps est de ceux-là : et quelle langue ! l'occitan languedocien d'un félibre énergique, engagé et "grande gueule" : Soui counougut couma l'ouficiè lou mai emmerdant de touta la divisioun. Doublement patriote pour la France et pour la langue d'oc, Bonfils prend à partie son supérieur qui insultait les soldats du midi. Bonfils exhorte ses "pays" à la fierté et au courage et surtout à continuer à parler occitan : "es pas en francimand que pourrès vous rapelà das bords dau Rose ou das serres de las Cevenas." Il raconte la guerre comme il la voit, des permissions où l'on se repose enfin "avèn ben manjat, ben begut, parlat en lenga .. " aux visions horribles des cadavres des deux camps : "Pos creire que, quoura pense à-m-aco, soui encara boulegat."
Autorenporträt
Louis Bonfils est tombé au front en 1918, il ne fait pas de doute qu'il a dit à la mort ce qu'il disait à ceux de ses supérieurs ou collègues qui l'importunaient : Me fas cagà!