Ces travaux de thèse proposent une méthode d'évaluation de l'atténuation photonique à basse énergie, basée sur le continuum Compton des spectres gamma. En effet, la mesure du radio-élément 241Am par spectrométrie gamma est difficile du fait de la très faible énergie de sa raie exploitable à 59,5 keV. Son atténuation est très sensible à la composition chimique de la matrice bitumineuse, qui peut contenir des éléments très absorbants. Mais c'est aussi le cas du niveau de fond Compton des spectres gamma, ce qui permet de relier l'atténuation de la raie à 59,5 keV à celle du continuum. Une autre technique est proposée dans ce mémoire pour caractériser la présence d'uranium grâce à ses raies X de fluorescence, induite par les émetteurs gamma présents dans le déchet. L'uranium engendre en effet un signal parasite perturbant les mesures neutroniques. La mesure de la masse d'uranium par l'auto-fluorescence X permet de corriger cette interférence. Un des principaux avantages de ces méthodes est qu'elles ne nécessitent aucun matériel ni phase d'acquisition supplémentaire, car elles exploitent des informations déjà présentes dans les spectres gamma.
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