La reconnaissance a toujours été pensée comme le remède de toutes les revendications et les plaintes formulées par les préposées (Rousseau, 2006). Elle peut dès lors garantir le bon climat organisationnel, lorsqu'elle est bien manoeuvrée (Brun & Dugas, 2002). Cependant, si elle est défaillante, il arrive qu'un climat délétère s'installe au sein de l'entreprise voire de l'organisation, comme c'est souvent le cas dans les hopittaux en général (Godeluck, 2018), et spécifiquement au Centre Hospitalier Universitaire de Libreville où les revendications portées sur les salaires insuffisants et les conditions d=de travail inadapté ne cessent d'accroitre (Jordan, 2020 ; Ndong Etougou, 2021). La présente étude a pour mission d'examiner l'apport de la reconnaissance au travail sur le travail mental accompli par les personnels soignants et médicaux du CHUL. Suivant Brun et Dugas (2002), la reconnaissance est à la fois symbolique et instrumentale. Les résultats issus des analyses statistiques poussées révèlent que les deux formes de reconnaissance peuvent alléger le travail mental dans lequel s'investit le personnel soignant et médical du CHUL.