L'autonomisation des femmes a été discutée par différents chercheurs, mais il existe encore des lacunes dans la littérature. Ce travail présente une évaluation des facteurs qui entravent l'autonomisation économique des clientes qui ont réussi à passer aux niveaux supérieurs du crédit. Il révèle que, sous certains aspects, le crédit a été efficace dans l'autonomisation économique et sociale des femmes, mais que, d'autre part, des facteurs tels que le manque de confiance, les rôles socioculturels, le faible niveau d'éducation, les taux d'intérêt élevés et l'accès limité aux technologies de l'information et de la communication (TIC) entravent l'efficacité du microcrédit dans l'autonomisation économique des femmes. Par conséquent, une éducation continue est toujours nécessaire pour que les différentes parties prenantes comprennent l'importance de l'autonomisation des femmes pour l'économie du pays. Les institutions de microcrédit doivent donc s'intégrer aux organismes d'élaboration des politiques afin de soutenir les femmes en matière de droits légaux, de manière à accroître leur autonomie sociale et politique et, en fin de compte, à réduire les déséquilibres entre les sexes dans divers domaines tels que l'accès aux actifs.