Ce travail analyse les déterminants de la précarité des conditions de vie des familles qui accueillent et hébergent les migrants internes pour études dans la ville. Il met en évidence les réalités selon lesquelles, les migrations internes pour études sont motivées par la pauvreté des familles rurales vu comme la résultante de l'insécurité vécue dans les milieux ruraux et en plus, celle liées à la poursuite d'études universitaires dans la ville. Il démontre ensuite que, les déterminants de la précarité des conditions de vies des familles d'accueil sont justifiés par le surpeuplement dans lesdites familles, les rapports de forces interculturels (urbains et ruraux) et la crise de gouvernabilité au sein des familles d'accueil. Raisons pour laquelle, le rétablissement de la sécurité à travers le renforcement des capacités militaires des forces loyales dans les territoires ruraux du Sud-Kivu, la création d'emploi, la stabilisation du taux de change sur le marché, la promotion des actes visant le changement des mentalités, l'éradication des politiques obsolètes de gestion dans les familles, sont les suggestions et attentes d'amélioration de leurs conditions de vie dans la ville de Bukavu.