Le Soleil est l'un des premiers objets étudiés par les premiers radioastronomes. En 2009, le nombre de taches solaires et le niveau d'activité solaire correspondant ont atteint leur maximum. Cela signifie qu'il devrait y avoir beaucoup d'éruptions solaires à la surface du Soleil et que la Terre devrait subir un certain nombre de tempêtes géomagnétiques en conséquence. C'est donc une période passionnante pour commencer à surveiller le Soleil à l'aide de récepteurs radio. Les éruptions solaires sont alimentées par la libération soudaine de l'énergie magnétique stockée dans la couronne. La même libération d'énergie peut produire des éjections de masse coronale (CME), bien que la relation entre les CME et les éruptions solaires ne soit pas encore bien établie. Les émissions radio directes à des longueurs d'onde décamétriques peuvent perturber le fonctionnement des radars et d'autres appareils qui utilisent ces fréquences. La fréquence des éruptions solaires varie de plusieurs par jour lorsque le Soleil est particulièrement actif à moins d'une par semaine lorsque le Soleil est calme, suivant le cycle de 11 ans appelé cycle solaire. Lorsqu'une éruption solaire se produit à la surface du Soleil, elle s'accompagne souvent d'une explosion d'énergie radioélectrique projetée dans l'espace. Nous pouvons surveiller ces rafales à l'aide de récepteurs VHF standard dotés d'antennes modestes.