21,99 €
inkl. MwSt.

Versandfertig in über 4 Wochen
payback
11 °P sammeln
  • Gebundenes Buch

Antifasciste avant la guerre, ' ennemi de classe ' sous l'ère soviétique, Sándor Márai connut avant son exil officiel vers les États-Unis un tragique exil intérieur. Rédigés vingt ans après les événements évoqués, ces Mémoires composent une fresque saisissante de la Hongrie à une époque cruciale de son histoire et mettent en lumière le trajet bouleversant de l'auteur des Braises. Avec verve et sensibilité, Márai raconte l'entrée victorieuse des chars soviétiques en Hongrie en 1944, et l'instauration du régime communiste. L'écrivain doit se résigner à l'évidence: l'humanisme est assassiné, on…mehr

Produktbeschreibung
Antifasciste avant la guerre, ' ennemi de classe ' sous l'ère soviétique, Sándor Márai connut avant son exil officiel vers les États-Unis un tragique exil intérieur. Rédigés vingt ans après les événements évoqués, ces Mémoires composent une fresque saisissante de la Hongrie à une époque cruciale de son histoire et mettent en lumière le trajet bouleversant de l'auteur des Braises. Avec verve et sensibilité, Márai raconte l'entrée victorieuse des chars soviétiques en Hongrie en 1944, et l'instauration du régime communiste. L'écrivain doit se résigner à l'évidence: l'humanisme est assassiné, on assiste au triomphe d'une nouvelle barbarie à laquelle, une fois de plus, le peuple se soumet. Isolé et impuissant, Márai décide de quitter son pays: ' Pour la première fois de ma vie, j'éprouvai un terrible sentiment d'angoisse. Je venais de comprendre que j'étais libre. Je fus saisi de peur ', écrit-il la nuit de son départ, en 1948.
Hinweis: Dieser Artikel kann nur an eine deutsche Lieferadresse ausgeliefert werden.
Autorenporträt
Né en Hongrie en 1900, Sándor Márai connaît dès ses premiers romans un immense succès. Antifasciste déclaré dans une Hongrie alliée à l'Allemagne nazie, il est pourtant mis au ban par le gouvernement communiste de l'après-guerre. En 1948, il s'exile et part pour les Etats-Unis où il mettra fin à ses jours en 1989. Depuis une dizaine d'années, il jouit dans le monde entier d'une réputation égale à celle de Zweig, Roth ou Schnitzler.