L'évaluation génétique dans un contexte animal revêt une importance capitale dans la mesure où elle permet de considérer tous les individus de la population. Toutefois, l'adoption de méthodes plus fiables telle que la méthode du maximum de vraisemblance restreinte (REML) via l'algorithme de la maximisation de l'espérance (EM) serait contraignante si l'on déciderait d'incorporer la dominance dans le modèle d'analyse une fois celui-ci a été défini dans un contexte animal. La source de cette contrainte reste la taille du système des équations du modèle mixte (EMM) que l'on aura à résoudre, que se soit pour obtenir les meilleurs prédicteurs linéaires non biaisés (BLUP) que pour avoir des estimations des composantes de la variance REML-EM. L'évaluation de la dominance devient pourtant, et à fortiori, de plus en plus incontournable si on considère les développements que les nouvelles technologies de reproduction (embryo-division, embryo-transfert, le clonage etc.) ont connus ces dernières années. Ces techniques ont en effet augmenté (et continuent d'augmenter) les fréquences et la taille des familles sources d'informations sur les relations de dominance (pleins frères, entre autre).