La grossesse à localisation indéterminée (GLI) pose un problème de diagnostic et de prise en charge. Plusieurs biomarqueurs ont été proposés afin de stratifier le risque évolutif des GLI, dont les plus utilisés sont le dosage de la progestérone sérique, l'HCG ratio et les modèles mathématiques M4 et M6. L'objectif de cette étude était d'évaluer la performance du modèle M4 et de l'HCG ratio dans la stratification du risque des grossesses à localisation indéterminée. Il s'agissait d'une étude mono centrique, rétrospective, descriptive et analytique menée sur une période de 6 ans et 4 mois allant du premier janvier 2017 au 30 avril 2023 et portant sur 384 cas de grossesses à localisation indéterminée recensés au sein du service de gynécologie et obstétrique à l'hôpital régional de Ben Arous.Nous avons colligé 384 cas de GLI. L'âge moyen de nos patientes était de 32,8 ans. Les principaux facteurs de risque de grossesse extra-utérine (GEU) présentés par nos patientes étaient : L'antécédent de GEU (11,3%), l'antécédent de plastie tubaire (4%) et l'antécédent d'infertilité (6%).