La modélisation a été conduite dans un soucis de réduire le nombre de décisions arbitraires en recherchant une paramétrisation du modèle qui fournit des résultats acceptables pour de bonnes raisons, et non un modèle peu contraint qui donnerait de meilleurs résultats sans raison connue. Un lot final de 94 jeux a été retenu sur 17745 jeux explorés. Cette sélection s'est appuyée sur 3 critères successifs dont deux de biais (sur le volume et le débit de pic) et un sur la dynamique (l'efficience de Nash). La pertinence de l'utilisation du critère de Nash en 3ème niveau de sélection pour mieux discriminer les jeux finaux a été démontrée. Au bilan hydrologique, l'évapotranspiration représente 53%, la recharge des nappes d'eau souterraine 33% et les écoulements en surface 14%. L'incertitude de modélisation sur chacun de ces termes ne dépasse pas 2%. Le modèle reproduit globalement de façon globalement satisfaisante les dynamiques interannuelles. Malgré la baisse probable de 41% de la disponibilité des eaux de surface, le ratio besoins/disponibilité évoluerait de 29% en 2011 à 44% en 2025. Une pénurie critique d'eau est annoncée en 2020 et 2023 et des solutions d'atténuation sont proposées.