Il existe des preuves considérables suggérant que la progression des cancers de la prostate vers la résistance à la castration est due à une activation inappropriée du récepteur aux androgènes (AR) et, par conséquent, l'AR est une bonne cible pour le traitement de cette maladie. Dans cette étude, nous avons utilisé deux approches pour étudier l'activation et l'inhibition de la RA. Nous avons développé des tests de dépistage cellulaire non invasifs à haut débit pour évaluer rapidement et biologiquement les facteurs qui modulent la croissance du cancer de la prostate et affectent l'activité de la RA. En utilisant ces tests, nous avons constaté que les milieux de condition de type ostéoblaste différenciés amélioraient la croissance des cellules cancéreuses de la prostate, mais pas l'activité AR. De plus, nous avons appliqué ce système pour cribler des composés, sélectionnés par des approches in silico contre une poche cruciale sur la protéine AR. L'application de nos outils in silico et de notre test de criblage cellulaire a abouti à l'identification de 17 composés sur 4 millions qui peuvent inhiber l'activité AR. Surtout, certains de ces composés sont plus puissants que le bicalutamide, qui est l'un des médicaments antiandrogènes les plus puissants actuellement utilisés pour traiter les patients atteints d'un cancer métastatique de la prostate.