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"Mon Cahier, Journal 1918-1927" est la retranscription intégrale du journal intime tenu par Yvette Nouveau, née en 1905 à Cognac. Permanente introspection écrite d'une plume riche et alerte, témoignant d'une intelligence sensible et précoce, d'une soif d'absolu et de beauté, ce texte, débuté à l'enfance (13 ans) et qui s'achève au passage à l'âge adulte (22 ans) est une foisonnante recherche de soi et du sens de vivre, profondément marquée par une confrontation à la mort, celle de son frère, et un balancement entre espoirs et désillusions, entre volonté et découragement. De Cognac la…mehr

Produktbeschreibung
"Mon Cahier, Journal 1918-1927" est la retranscription intégrale du journal intime tenu par Yvette Nouveau, née en 1905 à Cognac. Permanente introspection écrite d'une plume riche et alerte, témoignant d'une intelligence sensible et précoce, d'une soif d'absolu et de beauté, ce texte, débuté à l'enfance (13 ans) et qui s'achève au passage à l'âge adulte (22 ans) est une foisonnante recherche de soi et du sens de vivre, profondément marquée par une confrontation à la mort, celle de son frère, et un balancement entre espoirs et désillusions, entre volonté et découragement. De Cognac la provinciale à Paris, puis de l'Angleterre à l'Université de l'Ohio, Yvette Nouveau, en écrivant son "Cahier", tout en donnant place à son sens aigu de l'observation, ne se départit jamais de l'objet de sa recherche : sonder avec la plus grande sincérité la construction de sa propre personnalité et l'évolution de ses aspirations, de ses élans, de ses états d'âme, sans rien cacher de son mal de vivre. Une préface de sa fille, Marianne Geiger-Nouveau, et de Pierre Lubek retrace ce que furent l'environnement familial et la vie d'Yvette Nouveau, femme passionnée, éclairée et en avance sur son temps.
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Autorenporträt
Yvette Nouveau nait à Cognac, dans une famille profondément laïque, d'un père notable, le journaliste Eugène Nouveau, directeur du journal républicain "La Constitution des Charentes", et précédemment fondateur à Paris du Syndicat des Journalistes républicains, et d'une mère attentionnée, sans profession. Cadette d'une fratrie de trois enfants, elle est tôt confrontée au drame qui assombrira sa jeunesse heureuse: la mort de son frère Henri à l'âge de vingt ans. Étudiante brillante, licenciée ès-lettres, diplômée d'études supérieures d'anglais de l'Université de Paris, elle séjourne un an en Angleterre, puis un an aux Etats-Unis, où elle obtient le titre de Bachelor of Arts de l'Université de l'Ohio en 1927. Après un bref retour à Cognac, elle rejoint, par le Transsibérien, son frère Etienne, avocat dans la Concession française. Elle y séjourne un an (1928-29), y fonde le Collège de Langue Anglaise et y prononce des conférences littéraires. De retour à Paris, elle dirige en 1929-1931 la Librairie d'Extrême-Orient. En 1931, s'écartant de sa vocation, elle passe le concours de Rédactrice du ministère de l'Instruction Publique (qui devient un an plus tard Education nationale). Elle est affectée aux services de l'enseignement primaire, puis technique. En 1935, elle épouse Gyula Geiger, artiste sculpteur puis photographe, juif hongrois (fils du peintre, graveur et illustrateur Richard Geiger), qui a quitté Berlin pour Paris en 1930. Le couple aura deux enfants, Richard (1937-2021) et Marianne (née en 1943, co-auteur de la préface). Yvette Nouveau poursuit une carrière d'administrateur civil qui la ramène à sa passion véritable, le théâtre. En charge au ministère des Beaux-Arts du développement du théâtre pour l'enfance et de "l'Aide à la première pièce" , elle noue de profondes amitiés avec des personnalités émergeantes du monde théâtral (Beckett, Arrabal, Roger Blin, Laurent Terzieff, Charles Vildrac...). Atteinte de longue date d'une affection cardiaque, elle s'éteint en 1962, à l'âge de cinquante-sept ans.