Ces colloques Asie-Europe consacrés aux approches juridiques et politiques permettent de comparer des systèmes différents sans d'abord en maîtriser toutes les nuances changeantes. Leur parti-pris est de faire se rencontrer des collègues de trois pays ou pays d'Eurasie (Kazakhstan, France, Corée, bientôt Chine et Russie) et les laisser dialoguer en tant que spécialistes de 'leur' système nationale pour faciliter les comparaisons.
De ces initiatives construites, il ressort deux éléments. Malgré les certitudes chez certains Européens que le droit communautaire de l'UE est unique en son genre, le droit régional n'est qu'un genre de droit international. Malgré les difficultés pour les centrasiatiques dans leur transition postsoviétique d'imaginer un droit transfrontières, il existe un besoin de gestion commune des progrès juridiques de construction de cette partie de l'Asie.
Il est délicat d'éviter la tentation de voir des " modèles " à tirer de tel ou tel système politique ou juridique. La tentation inverse est de rejeter un système comme transposable parce que trop différent. Cet ouvrage montre qu'il faut connaître les caractéristiques des autres solutions adoptées pour s'en inspirer, mieux comprendre, voire améliorer, un appareil institutionnel et normatif, issue autant de l'histoire d'un pays que des influences reçues.
Ces colloques et les publications qu'ils engendrent illustrent un ingrédient de la coopération universitaire internationale : le facteur humain. Des rencontres professionnelles, lorsqu'elles trouvent un écho encourageant et une confiance sincère de la part de collègues altruistes et généreux, aboutissent toujours. Nul obstacle ne peut venir à bout du patient dévouement et de l'enthousiasme qui pousse à croire que c'est à leur éthique que l'on reconnait les hommes et les femmes de bonne volonté.
Il existera bientôt, n'en doutons pas !, de multiples entreprises comparatistes entre les multiples sous-régions du continent eurasiatique. Nous sommes heureux d'avoir eu la chance de faire partie des pionnières envolées et des premières réussites !
De ces initiatives construites, il ressort deux éléments. Malgré les certitudes chez certains Européens que le droit communautaire de l'UE est unique en son genre, le droit régional n'est qu'un genre de droit international. Malgré les difficultés pour les centrasiatiques dans leur transition postsoviétique d'imaginer un droit transfrontières, il existe un besoin de gestion commune des progrès juridiques de construction de cette partie de l'Asie.
Il est délicat d'éviter la tentation de voir des " modèles " à tirer de tel ou tel système politique ou juridique. La tentation inverse est de rejeter un système comme transposable parce que trop différent. Cet ouvrage montre qu'il faut connaître les caractéristiques des autres solutions adoptées pour s'en inspirer, mieux comprendre, voire améliorer, un appareil institutionnel et normatif, issue autant de l'histoire d'un pays que des influences reçues.
Ces colloques et les publications qu'ils engendrent illustrent un ingrédient de la coopération universitaire internationale : le facteur humain. Des rencontres professionnelles, lorsqu'elles trouvent un écho encourageant et une confiance sincère de la part de collègues altruistes et généreux, aboutissent toujours. Nul obstacle ne peut venir à bout du patient dévouement et de l'enthousiasme qui pousse à croire que c'est à leur éthique que l'on reconnait les hommes et les femmes de bonne volonté.
Il existera bientôt, n'en doutons pas !, de multiples entreprises comparatistes entre les multiples sous-régions du continent eurasiatique. Nous sommes heureux d'avoir eu la chance de faire partie des pionnières envolées et des premières réussites !