Mycorhization, endémisme et substrats ultramafiques - Pierart, Antoine
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L objectif de ce travail a été de déterminer la concentration optimale en Phosphore permettant la meilleure mycorhization d Alphitonia neocaledonica sur sol ultramafique (SUF). Cinq concentrations de Superphosphate Triple (ST) ont été testées. La croissance des plantes, le taux de mycorhization (%M) et de sporulation ont été suivis pendant un an. Les concentrations minérales et métalliques ont été déterminées au spectromètre à absorption atomique. L optimum de %M (18%) et de sporulation (52 spores/g de sol sec) ont été obtenues pour 1t.h-1 de ST (P3). A cette concentration, une réponse de…mehr

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Produktbeschreibung
L objectif de ce travail a été de déterminer la concentration optimale en Phosphore permettant la meilleure mycorhization d Alphitonia neocaledonica sur sol ultramafique (SUF). Cinq concentrations de Superphosphate Triple (ST) ont été testées. La croissance des plantes, le taux de mycorhization (%M) et de sporulation ont été suivis pendant un an. Les concentrations minérales et métalliques ont été déterminées au spectromètre à absorption atomique. L optimum de %M (18%) et de sporulation (52 spores/g de sol sec) ont été obtenues pour 1t.h-1 de ST (P3). A cette concentration, une réponse de croissance mycorhizienne positive significative a été observée. De même, une amélioration de l absorption de P et K (corrélée au %M, r² = 0,91 dans les racines) ont été mesurées chez les plantes inoculées. La mycorhization a significativement diminué les concentrations en Ni, Co et Cr racinaires mais la translocation vers les parties aériennes de ces éléments a été augmentée. Nous mettons donc en évidence un optimum à 1t.ha-1 en ST pour maximiser la mycorhization d A. neocaledonica sur SUF. Reste à déterminer quelles sont les conséquences de ces apports sur les écosystèmes des maquis miniers
Autorenporträt
Né en décembre 1988, Antoine PIERART a suivi un parcours scientifique l'ayant conduit à voyager et traiter des thématiques variées. Il est titulaire d'un diplôme d'ingénieur en agronomie et horticulture, spécialisé en gestion durable du végétal. Il poursuit son attachement à l'agronomie responsable via l'association Ingénieurs Nomades Humanitaires.