Demander à un enfant de prendre le départ dans l'existence, seul ; a tout d'un canular. «Euh non... non... c'est sérieux là! » Nassim, que le narrateur avait bien connu, avait bien fait choix, semble-t-il, de vivre sur et de la décharge... D'une part, c'était à la décharge des criminels qui y erraient comme des hyènes enragées mais quand même humaines et, d'autre part, pour décharger ses parents du faix du repentir... . Vivre à la décharge a en définitive tout d'une vie amène. Jusqu'à ce que mort d'homme s'ensuive. Pour un enfant ; il n'existe pas de notion de justice.