Nietzsche et la question de l'art
"Je n'ai plus d'esthétique !"
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« Je n'ai plus d'esthétique ! » écrit Nietzsche dans un posthume. Ailleurs, dans ce style qui n'appartient qu'à lui : « La mort de l'art des oeuvres d'art » se permet-il d'annoncer. Cette enquête prend au mot ces sentences du philosophe, et le suit sur le terrain de l'art afin d'interroger l'entreprise esthétique dans toutes ses dimensions, création et réception comprises. Que cherche Nietzsche lorsqu'il sape tour à tour ces trois instances que sont le spectateur, l'oeuvre d'art et l'artiste ? À travers une succession de rivalités, de conflits, de joutes, le privilège de l'oeuvr...
« Je n'ai plus d'esthétique ! » écrit Nietzsche dans un posthume. Ailleurs, dans ce style qui n'appartient qu'à lui : « La mort de l'art des oeuvres d'art » se permet-il d'annoncer. Cette enquête prend au mot ces sentences du philosophe, et le suit sur le terrain de l'art afin d'interroger l'entreprise esthétique dans toutes ses dimensions, création et réception comprises. Que cherche Nietzsche lorsqu'il sape tour à tour ces trois instances que sont le spectateur, l'oeuvre d'art et l'artiste ? À travers une succession de rivalités, de conflits, de joutes, le privilège de l'oeuvre d'art humaine prend le dessus sur l'art des oeuvres d'art. L'auteur d'Ainsi parlait Zarathoustra ambitionne, ni plus ni moins, de refonder l'art sur de nouvelles valeurs, et dans l'optique d'un projet vertigineux : recréer l'homme.
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