Le salaire minimum interprofessionnel garantie (SMIG) vise à corriger une certaine injustice sociale due en partie à l'inorganisation des salariés ouvriers sans qualification. Mais la politique de fixation du SMIG ne permet pas à son titulaire de vivre décemment, étant donné l'évolution très rapide du coût de la vie. Le pouvoir d'achat du salarié payé au taux du SMIG étant en perpétuelle régression, que devient alors le droit à un niveau de vie suffisant tant prôné par l'Organisation Internationale du Travail (OIT)? En vue de diagnostiquer le mal, on a dans la première partie du livre procédé à l'appréciation du niveau de vie en référence au SMIG; ce qui a permis d'analyser la réglementation du SMIG au Bénin et de constater une absence de garantie réelle dans la fixation et l'évolution de celui-ci. Du coup, il revient de déterminer par approches intégrées les solutions appropriées afin que le SMIG puisse constituer une garantie effective pour le salarié. Ainsi, la deuxième partie du livre, porte sur la valorisation du niveau de vie du salarié à travers des stratégies claires, la promotion et la protection des droits de la personne humaine au travail.